LE TERRITOIRE DU PROJET

Dès le démarrage des études amont, des diagnostics techniques ont été confiés à des spécialistes (naturalistes, écologues, botanistes, etc.) avec pour objectif de connaître précisément l’environnement physique, naturel, humain et paysager du projet, préalablement à son implantation.

Ces diagnostics constituent le socle de la démarche « Éviter, Réduire, Compenser » appliquée au projet de demi-échangeurs de Porte de Drômardèche.

UN AXE STRATÉGIQUE AU COEUR DE PAYSAGES CONTRASTÉS

Sur les sites concernés par l’aménagement, l’autoroute A7 traverse des paysages variés et contrastés.

La zone d’étude située au nord, sur les communes de Saint-Rambert-d’Albon et Albon, en partie sur les communes d’Andancette et d’Anneyron, se trouve dans un territoire de plaines, au milieu de la région paysagère de la « vallée du Rhône entre Vienne et Tournon ». Elle est marquée par la présence de zones d’activités, notamment Axe 7, et de zones commerciales et industrielles, organisées autour d’un maillage assez dense d’axes routiers et de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV).

S’entremêlant avec ces paysages urbanisés, l’agriculture très présente est essentiellement consacrée aux cultures céréalières, d’oléoprotéagineux, et à des cultures à forte valeur ajoutées comme les fraises ou les tomates.

La zone d’étude située au sud, sur la commune de Saint-Barthélémy-de-Vals se trouve au coeur des « collines Rhodaniennes».

Elle est caractérisée par des paysages ruraux riches en patrimoine. Ce paysage est vallonné et comprend des zones agricoles telles que des vignobles, des champs de céréales, une culture truffière à forte valeur ajoutée, des vergers et des prairies, ainsi que des forêts et des villages où cohabitent des fermes et de l’habitat moderne.

Faiblement urbanisé, le patrimoine naturel, comprenant des cours d’eau, un lac et des massifs boisés denses, est bien préservé, contribuant à créer un environnement diversifié qui fait partie intégrante du cadre de vie des habitants.

La Galaure et ses petits affluents, dont le ruisseau de l’Émeil, ainsi que le marais du Vernais, sont identifiés comme espace naturel remarquable de la Trame verte (réservoir de biodiversité). Les cours d’eau constituent également des réservoirs de biodiversité de la Trame bleue.

Les covisibilités avec l’autoroute A7 sont assez limitées du fait de l’encaissement de l’A7, l’aménagement d’un linéaire de thuya en bordure de l’autoroute et la présence de nombreux boisements aux abords de l’infrastructure au niveau de la Galaure et l’Émeil. Ainsi, l’ambiance du hameau de Villeneuve-de-Vals est en partie préservée, tout en laissant entrevoir le paysage plus lointain.

Les enjeux d’insertion paysagère du projet sont assez forts dans ce paysage afin d’y préserver le cadre paysager champêtre et naturel.