Zoom sur les mesures environnementales

L’environnement préservé

En lien avec les engagements AMBITION ENVIRONNEMENT 2030, les équipes de VINCI Autoroutes ont intégré la préservation de l’environnement comme une partie intégrante de la vie du projet, de sa conception à sa réalisation et dans sa phase d’exploitation. La création des deux demi-échangeurs de Porte de Drôm’Ardèche fait d’ailleurs l’objet de mesures environnementales afin d’éviter et réduire au maximum les incidences du projet sur les milieux naturels et de compenser les impacts résiduels.

Afin de limiter l’impact environnemental de ses activités, VINCI Autoroutes s’est engagé dans une démarche volontariste et responsable pour le respect de la réglementation environnementale et de la qualité de l’air.

Tout au long du chantier VINCI Autoroutes s’engage à :

  • minimiser les nuisances (bruit, poussières, circulations, etc.) subies par les riverains et les informer régulièrement sur le projet et le déroulement des travaux ;
  • diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) ;
  • réduire les consommations énergétiques et d’eau;
  • augmenter la part des déchets valorisés, en favorisant le réemploi des matériaux ;
  • protéger la biodiversité et les écosystèmes, préserver la ressource en eau et améliorer la qualité de l’air;
  • mettre en place un contrôle extérieur environnement chargé notamment de vérifier :
    • le bon fonctionnement des systèmes de management environnementaux de l’ensemble des acteurs de l’opération ;
    • le respect des prescriptions réglementaires et contractuelles qui s’imposent.

Zoom sur les mesures environnementales sur le chantier

La création du projet de demi-échangeurs de Porte de DrômArdèche s’inscrit dans la démarche ERC (Éviter, Réduire, Compenser) visant à concevoir une infrastructure respectueuse de l’environnement naturel et humain.

ÉVITER

Dès les phases d’études amont, des diagnostics écologiques (faune et flore) sur quatre saisons ont permis d’identifier et de caractériser les espèces et habitats (zones de reproduction, d’alimentation, etc…) présentes sur le site des demi-échangeurs.
Des adaptations de la conception du projet ont ainsi permis de préserver des milieux boisés, certaines zones humides, et d’éviter les corridors écologiques. Des arbres porteurs de cavités, utilisées par les chauves-souris, ont été identifiés et préservés. De manière générale une attention particulière a été portée pour limiter l’impact foncier et l’artificialisation des sols.

RÉDUIRE

Là où les impacts n’ont pu être totalement évités, des mesures spécifiques sont mises en œuvre pour en limiter les effets :

  • le phasage du chantier a été pensé pour tenir compte des périodes de reproduction et d’hivernation de la faune : ensemble des espèces d’oiseaux nicheurs, chiroptères, reptiles, amphibiens, écureuils roux, hérissons d’Europe, lapins de Garenne, papillons Mercure sur le demi-échangeur Sud ;
  • les zones de travaux sont strictement délimitées pour ne pas empiéter sur les milieux naturels alentours ;
  • l’éclairage nocturne est limité pour ne pas perturber les espèces sensibles à la pollution lumineuse (chiroptères notamment) ;
  • des arbres à fort enjeu écologique sont préservés ;
  • enfin, des clôtures spécifiques sont installées (grillage petite maille) pour éviter que la petite faune — reptiles et petits mammifères, principalement amphibiens — ne rentre sur le chantier.

COMPENSER

De mars à décembre 2025, des travaux de restauration écologique seront déployés sur 4 sites de compensation, situés à proximité du projet, représentant plus de 30 ha, pour compenser positivement les impacts résiduels du projet sur la biodiversité remarquable (faune et flore : habitat, zone de reproduction / alimentation, espèces).

Ces actions comprennent la restauration et la gestion de milieux naturels, notamment :

  • la création de zones humides (mares) ;
  • l’adaptation des pratiques de gestion forestière (coupes sélectives au niveau de la peupleraie de l’Émeil) ;
  • la mise en place d’aménagements favorables à la petite faune : installation de gîtes pour reptiles, hérissons et hamsters ainsi que plantation de bosquets pour offrir de nouveaux habitats aux espèces locales ;
  • l’implantation de gites pour les chauve-souris.

Ces sites bénéficieront :

  • d’un suivi écologique sur 50 ans après leur mise en service ;
  • d’une garantie de conservation de leur usage pendant au minimum 99 ans.